Tousles soleils. Oui, je sais, je voulais faire un blog qui ne parle que des expositions parisiennes. Mais bon, faut pas ĂȘtre sectaire, il y a d'autres choses dans la vie et puis on est pas mardi! Alors je voulais juste vous signaler une petite merveille qui fait chaud au cƓur : le film Tous les soleils de Philippe Claudel. J'ai un Ă©norme faible pour le personnage principal, c'est vrai
L'histoire Alessandro est un professeur italien de musique baroque qui vit Ă  Strasbourg avec Irina, sa fille de 15 ans, en pleine crise, et son frĂšre Crampone, un gentil fou anarchiste qui ne cesse de demander le statut de rĂ©fugiĂ© politique depuis que Berlusconi est au pouvoir. Parfois, Alessandro a l’impression d’avoir deux adolescents Ă  Ă©lever, alors qu’il ne se rend mĂȘme pas compte qu’il est lui-mĂȘme dĂ©muni face Ă  l’existence. Voulant ĂȘtre un pĂšre modĂšle, il en a oubliĂ© de reconstruire sa vie amoureuse, d’autant plus qu’il est entourĂ© d’une bande de copains dont la fantaisie burlesque l’empĂȘche de se sentir seul. Mais au moment oĂč sa fille dĂ©couvre les premiers Ă©mois de l’amour, sans qu’il s’y attende, tout va basculer pour Alessandro. C’est drĂŽle, c’est frais, c’est Ă©mouvant, entraĂźnant et ensoleillĂ©, c’est de Philippe Claudel. Un Ă©crivain que j'aime beaucoup dont le premier film " Il y a longtemps que je t'aime " m'avait Ă©mue. Le second "Tous les soleils" est une comĂ©die qui fait chaud au coeur ! Extraits d'une interview parue dans le Figaro LE FIGARO. Qu'est-ce qui a conduit vers la comĂ©die l'Ă©crivain souvent grave que vous ĂȘtes? Philippe CLAUDEL. Au cinĂ©ma, le genre compte davantage que dans l'Ă©criture. J'ai envie d'explorer diffĂ©rents genres parce que cela suppose de changer de grammaire. Ce qui me permet de me remettre en cause et de me poser des questions nouvelles. AprĂšs avoir traitĂ© des thĂšmes sombres, je voulais montrer des aspects plus riants de l'humanitĂ©. Tant pis pour ceux qui mĂ©prisent les bons sentiments» c'est un film oĂč on voit des gens qui s'aiment, se respectent, qui sont attentifs aux autres et s'engagent pour eux. J'ai assemblĂ© trois cartes, pour le rĂ©aliser mon dĂ©sir de faire une comĂ©die, celui de tourner Ă  Strasbourg, dont j'aime l'ambiance europĂ©enne, le mĂ©lange de langues et de cultures, et, ­enfin, l'envie de donner un rĂŽle Ă  la tarentelle. Cette musique traditionnelle du sud de l'Italie, faite pour guĂ©rir des piqĂ»res de tarentule et rendre l'Ă©nergie, possĂšde une magie dont on ne se lasse pas. Stefano ACCORSI comĂ©dien plein de charme qui interprĂšte le rĂŽle d' Alessandro Je ne connaissais pas la tarentelle c'est un des bienfaits de ce film trĂšs heureux parce qu'il fait communiquer. Les personnages parlent beaucoup, ils lisent, ils Ă©coutent de la musique, ils peignent, ils sont lĂ , prĂ©sents, ils se soucient des autres, et ils donnent envie d'Ă©changer, d'ĂȘtre amoureux, de redĂ©couvrir les rapports familiaux. Tous les soleils est comme un aide-mĂ©moire pour nous pousser Ă  faire des choses avec les gens qu'on aime. Parce que le temps passe vite, finalement
" Alessandro un prof sympa qui n'hĂ©site pas Ă  danser la tarentelle sur son bureau ! Irina 15 ans Irina et son tonton Crampone... Un petit film joyeux, chaleureux que je dĂ©die Ă  mes amies italiennes Tita et Marianne ... "Tous les soleils Ă  l’aube dorment encore un peu, engourdis, nonchalants. Ils se moquent bien du feu du jour qui les attend, Ils chassent les ombres des hommes et des guerres. Tous les soleils Ă  l’aube sont comme de grands enfants qui n’ont que faire du temps
" Silenziu d’amuri du poĂšte sicilien d’Alfio Antico
Cessoleils des archives sont un Ă©loge Ă  la vie, Ă©loge qui prĂ©cĂšde celui des ombres, car tout ici-bas, mĂ©rite d’ĂȘtre saluĂ©. Ces ombres qui portent nos doutes, nos cris, nos rĂ©voltes, sont aussi nos guĂ©risseuses. Soleils des Archives. 2014 – 2015. ARCHIVE 1. PoĂštes, il nous faut vivre, la brĂ»lure est toujours lĂ ,

Son titre original devait ĂȘtre Silence d’amour » ce qui est assez Ă©vocateur de la subtilitĂ© du film. Mais finalement le producteur a choisi un titre encore plus Ă©nigmatique et pas plus vendeur Tous les soleils » qui est le titre d’un poĂšme chantĂ© sicilien qui orne le film. Je veux parler du film de l’écrivain Philippe Claudel que j’aimerais vous convaincre d’aller voir. Ce n’est pas un film qui attire les foules car il ne contient ni sexe, ni violence, ni effets spĂ©ciaux. Aucune star Hollywoodienne n’y figure, aucun nom universellement connu. Vous n’y trouverez aucun suspens, pas plus que vous y dĂ©cĂšlerez la moindre perversion ou le plus petit sadisme. Rien Ă  se mettre sous la dent pour les amateurs d’émotions fortes et de pathos. Si vous n’aimez que les personnages taillĂ©s Ă  la serpe, si vous ĂȘtes un aficionado des films Ă  grand spectacle avec beaucoup de bruits, ou bien si vous n’aimez que les ĂȘtres qui souffrent et qui se font souffrir, les bistouris qui pĂ©nĂštrent avec dĂ©lectation au cƓur de l’ñme humaine, alors ce film n’est peut-ĂȘtre pas pour vous car il est tout le contraire de cela. Les mots qui me viennent sont la dĂ©licatesse, la subtilitĂ©, la tendresse, des personnages ciselĂ©s, raffinĂ©s, simples. Je sais, les intellectuels n’aiment pas ce qui est simple et sans prĂ©tention, ils veulent des tourments insondables, des vies tragiques, du sang et des larmes. Ils croient que c’est nĂ©cessairement cela la vie! Alessandro est d’origine italienne, enseignant de musique baroque Ă  ALESSANDRO l’universitĂ© de Strasbourg. Il est veuf et vit avec sa fille de quinze ans, Irina, et avec son propre frĂšre, un grand gaillard anarchiste et immature, mais qui apparaĂźt comme l’ñme de la maison. VoilĂ , c’est aussi simple que cela, une tranche de vie tout ce qu’il y a de plus ordinaire, sans pathos et sans tragique. Une adolescente en recherche d’elle mĂȘme et un pĂšre qui fait de son mieux, c’est-Ă -dire qu’il a toujours tout faux ! Je suis dĂ©solĂ©, il n’y a ni meurtre, ni scandale, ni tromperie, ni morale. Simplement, la vie vibrante, au jour le jour, avec ses difficultĂ©s et ses beautĂ©s. La fin n’est pas tragique, elle est simplement telle qu’on l’attendait, tendre, apaisĂ©e. Irina et son oncle anarchiste Italien... Un film ou un roman est souvent le miroir de nos Ă©motions et dans lequel on se reconnaĂźt. Un film qui vise juste est un film qui nous concerne, qui parle de nous, de nos difficultĂ©s et de nos joies. Philippe Claudel nous touche car ses personnages sont des hĂ©ros, aussi ordinaires soient-ils ; c’est-Ă -dire qu’ils cherchent, qu’ils sont ouverts Ă  la vie, qu’ils sont en mutation, comme des adolescents. Les acteurs nous ressemblent, ils ne jouent pas, ils sont. C’est sans doute cela toute la subtilitĂ© du film, les acteurs sont vrais et ils vibrent, sans trucage. Vous aimerez la musique et les chants baroques italiens Tous les soleils Ă  l’aube dorment encore un peu, engourdis et nonchalants, ils se moquent bien du feu du jour qui les attend, ils chassent les ombres des hommes et des guerres ». VoilĂ , si vous aimez la tendresse, la dĂ©licatesse et la poĂ©sie de la vie, vous aimerez ce film Ă©blouissant et vous le recommanderez Ă  vos amis. La touche Italienne » donne une lĂ©gĂšretĂ© bienfaisante, une sorte de nonchalance latine. Vous y trouverez la joie de vivre, ce qui fait du bien par ces temps incertains. Je suis sĂ»r que vous aussi, vous avez besoin de fraĂźcheur. NB. Le film tous les soleils » est disponible en DVD ou bien sur itunes.

Vousaimerez la musique et les chants baroques italiens : « Tous les soleils Ă  l’aube dorment encore un peu, engourdis et nonchalants, ils se moquent bien du feu du jour qui les attend, ils chassent les ombres des hommes et des guerres ». VoilĂ , si vous aimez la tendresse, la dĂ©licatesse et la poĂ©sie de la vie, vous aimerez ce film Ă©blouissant et vous le recommanderez Ă 
retour au sommaire Je vomis et je crache, et voici le col d’une montagne, les parois rocheuses, le chemin de martyre et de l’autre cĂŽtĂ©, une plaine et je vois un pays brumeux se lever. ● premier jour AprĂšs avoir marchĂ© avec peine et traversĂ© ces sommets, et que de nombreuses heures sont maintenant passĂ©es, je traverse l’étroit col, le dernier, et devant moi s’étend alors un monde, une terre. Dans un souffle, je peux voir la mer Ă  l’horizon et le petit pays s’étaler jusqu’à elle. Je regarde les ombres s’incliner. J’arrive en bas tandis que le soleil des hommes se couche, extĂ©nuĂ©. Le soir tombe. Sur le chemin qui descend, je vois un village dont les premiĂšres lueurs se rĂ©veillent et vacillent, posĂ© sur les renforts de cette montagne, le noir se fait lentement, je me dĂ©pĂȘche. Dans la premiĂšre auberge, sur un lit je m’enroule dans les draps et les plis du soir. ● second jour Le matin perce ma fenĂȘtre, le bruit lĂ©ger de la rue se glisse dans la piĂšce avec le jour contre ma joue. J’ai saluĂ© l’homme qui m’avait louĂ© une chambre pour la nuit et je suis sortie. Je marche dans les rues sans but, car mon voyage est sans but, sinon de voir le monde et ses changements. C’est une ville que je traverse et non ce que j’avais cru un village quand je l’apeçus dans le noir. Les bĂątiments sont rangĂ©s, serrĂ©s, nombreux et hauts, et sur tous les murs se couche une suie noire Ă©paisse. Des cheminĂ©es s’élancent partout et crĂšvent le ciel. À leurs bouches, crachĂ©s, des panaches noirs s’élĂšvent, fĂ©roces, prĂ©cipitĂ©s. ● Une place entoure un arbre mort. Face Ă  l’arbre est l’entrĂ©e d’une mine, un bĂątiment carrĂ© pas bien haut, une porte et au-dessus comme une tour d’acier faite de quatre faisceaux puissants se joignant dans l’air, et puis des traverses, des cĂąbles, des rouages dentĂ©s et du bruit et du mouvement. Devant l’entrĂ©e de la mine, des hommes s’agitent. Je m’approche, l’un d’eux est au sol, inconscient, deux autres s’apprĂȘtent Ă  le soulever, pour l’emmener, pour le soigner. Les hommes qui restent parlent entre eux et leurs voix sont fortes et pleines d’une pressante inquiĂ©tude. D’eux je m’approche encore et demande ce qui s’est passĂ©. Les trois hommes me rĂ©pondent que, dans le vieux filon, une Ombre s’est logĂ©e, que ces choses-lĂ  dorment trĂšs profondĂ©ment sous le monde normalement, qu’il est Ă©trange, qu’il est rare qu’elles remontent de la surface si proche, qu’ils comptent la chasser avec le feu. Ils m’expliquent qu’il faut un grand feu, de grandes flammes. Le premier des trois est un vieillard, une longue moustache blanche sans barbe, un kĂ©pi verdĂątre et des yeux brillants et sombres. Le second doit avoir le mĂȘme Ăąge, un ancien, le corps sec et noueux d’un olivier. Le troisiĂšme porte quarante annĂ©es sĂ»rement, ses cheveux ternes, sa chemise blanche. Des trois, son regard est le plus triste. Je les laisse et je m’en vais. Devant la porte de cette ville posĂ©e sur un renfort de la montagne, de ce point haut, je regarde la plaine, les vallons, les collines qui s’étendent et s’étirent jusqu’à la mer que je devine. Le soleil est Ă  son midi. Je pars par la route qui descend au sud. ● Longtemps je marche et souvent je m’arrĂȘte dans le creux des vallons pour prendre l’ombre et je la regarde s’étirer. La terre a la couleur de l’ocre, elle est une glaise rouge, et le sol est un maquis Ă©pais. Il n’y a aucune culture, pas d’arbre fruitier, je ne traverse pas de champ. Dans ce pays, ce n’est pas des blĂ©s qu’est tirĂ© le pain. Les versants nord des vallons, des collines, ces versants toujours courus d’ombres clĂ©mentes ont les arbustes aux reflets bleus et les lavandes sauvages me caressent la peau quand je remonte les pentes ombreuses. Les versants sud regardent la mer et baignent dans la lumiĂšre du matin et dans celle du soir, ils ont leurs broussailles de clair, leurs Ă©pines m’entaillent joyeusement, et je dĂ©vale, je cours, et je ris. Et longtemps ainsi, heureuse. ● Le soleil de ce pays est gros et lourd, il se traĂźne dans le ciel, rouge, turgide, ce gras soleil se charrie avec peine. Ce luminaire plein d’un orgueil ancien peut-ĂȘtre ne garde pas le souvenir de ceux qui, il y a longtemps, l’ont accrochĂ© sous la voĂ»te, il y a longtemps, quand il fut mis au ciel pour vaincre la nuit. Souvenir Ă©garĂ©. Ce soleil ne se noie pas dans la mer oĂč il se couche. Le soir tombe quand je vois enfin devant moi les hauts murs d’une ville immense. Dans les murailles arrogantes, douze portes percĂ©es, par elles, des foules humaines entrent et sortent. ● Dans la ville d’Ocre je pĂ©nĂštre Ă©trangĂšre. La nuit qui tombe n’est pas une nuit. Dans les rues, des feux, des lanternes, des fanaux, des phares au-dessus de chaque bĂątisse, brĂ»lent et Ă©lĂšvent leurs fumĂ©es en dĂ©fi Ă  l’obscur. Partout brĂ»le ce qui peut brĂ»ler, partout une lumiĂšre dorĂ©e coule Ă©paissement sur les murs et les lueurs vacillantes dansent sans fin sur les pierres. Cette nuit jalouse du jour. Les ombres s’allongent noires mais elles sont rares, et cependant la grande ombre de la voĂ»te demeure elle imperturbĂ©e et rien, ne vient la troubler, mĂȘme les Ă©toiles sont absentes de la bĂąche noire qu’elles ne percent pas. Cette ville, elle entiĂšre, rĂ©unie comme en un enfant qui a peur du noir, et je la comprends et je m’enivre de cet embrasement autant qu’il me perd. À la pĂ©nombre forclose, je me grise et ma tĂȘte tourne. J’erre dans les lueurs, sans ombre pour me suivre, et j’oublie la douleur de mes pieds. ● La ville est grande et la nuit est maintenant avancĂ©e. Je suis devant la mer, sur une corniche assise et je contemple l’ocĂ©an. J’ai errĂ© longtemps, et puis j’ai vu la mer. J’ai marchĂ© Ă  son cĂŽtĂ©, je l’ai Ă©coutĂ© soupirer sa lente respiration. Je l’ai regardĂ©e, lourde, se former, son dos rond, venir s’écraser lentement sur la ville-promontoire qui entaille son ventre. Je respire l’odeur de l’abysse qui s’étend, aussi je voudrais me blottir et je sens la peur parfois comme une lame dans ma gorge. Les embruns volent en filet, et me blessent Ă  leurs mailles. Je m’endors contre un mur qui, depuis toujours, regarde la mer. ● troisiĂšme jour J’ai rĂȘvĂ© un rĂȘve Ă©trange. Il y avait une ville construite Ă  moitiĂ© sur la terre et Ă  moitiĂ© sur la mer. La Brume Ă©tait partout, enveloppant chaque corps, chaque demeure, chaque foyer, chaque chose, et c’est Ă  peine si je pouvais voir mes mains, cependant que bien d’autres choses je pus voir. Il y avait un port, un si grand que des hommes n’auraient pu le bĂątir et les navires s’avançaient jusqu’au cƓur de cette ville. Ces navires Ă©taient des monstres de bois et d’acier, plus hauts que des tours, si grands, qu’un peuple devait les conduire. Et cette ville grise et noire habillĂ©e de brume portait un nom dont je ne peux me souvenir. Puis je vis la mer, j’étais au large. Et lĂ  non plus, jamais la brume ne se levait, et la mer Ă©tait noire, lacĂ©rĂ©e d’écume. Une houle sans repos secouait notre navire qui labourait les eaux sombres. Il mordait la mer et la faisait saigner. La brume Ă©tait si Ă©paisse, je ne pouvais dire s’il s’agissait du jour ou s’il s’agissait de la nuit. Ni soleils ni Ă©toiles n’étaient jamais visibles. Sur la mer noire, seuls perçaient la brume les halos rouge sang des bateaux-phares qui montraient les routes, et par eux seulement les navires ne s’égaraient pas en dehors des cercles du monde, et pouvaient espĂ©rer rentrer au port. Les hommes chassaient des monstres marins, qui Ă©taient comme des montagnes au corps lisse et silencieux. Ils les tuaient et le sang coulait, je compris que c’était ce sang noir que nous cherchions si loin. Car si important Ă©tait vraiment ce sang, qui alimentait de ce monde les feux brĂ»lants. Je tombais dans l’eau et j’étais avalĂ©e par un de ces monstres immenses qui habitaient cette mer, et alors je me rĂ©veillais. ● Je me lĂšve sous le grand jour, Ă©blouie par le soleil. Le dos est douloureux de cette nuit. La mer est face Ă  moi, maintenant je peux la voir aller jusqu’à l’horizon. Son souffle est le mĂȘme, son rythme est pareil Ă  cette nuit. La mer, du jour, ne semble pas affectĂ©e. C’est que la mer est plus vieille que le jour, elle est nĂ©e bien des temps avant les trois soleils des Hommes. Je retourne Ă  mon errance. Je traverse et contemple la splendeur des bĂątiments et des hauts murs d’Ocre et je sais dĂ©sormais la gloire de cette ville, l’éclat de ses monuments, la beautĂ© de ses arches, le nombre de ses fontaines. Rapidement je me lasse de cette gloire. ● Il y a un enfant face Ă  moi, une jeune fille qui m’a vue ou qui me regarde. Elle est passĂ©e au bout de cette Ă©troite ruelle qui descend, elle est passĂ©e en courant. Elle a soulevĂ© une plaque d’acier puis a disparu. Elle avait les avant-bras noirs. Je soulĂšve la plaque, un chemin descend sous la terre. Je regarde derriĂšre moi. Je descends quelques marches et puis je descends, je descends encore, encore
 ● J’ai marchĂ© sans fin un dĂ©dale de chemins. Des couloirs de roche aux formes diffĂ©rentes, et sur leurs murs des lanternes sont accrochĂ©es parfois, c’est dans une trop lourde pĂ©nombre que j’avance et je ne sais pas oĂč je vais, tandis que je me perds davantage encore. Le chemin qui va est traversĂ© de brĂšches, d’ouvertures dans les flancs des parois, qui mĂšnent Ă  d’autres voies traversĂ©es par d’autres brĂšches. Je prends Ă  droite. Il y a des voies et puis d’autres, des chemins creusĂ©s grossiĂšrement dans la roche noire, d’autres plus larges, plus grands, plus anciens ? Je prends Ă  gauche. Des escaliers qui descendent. Une salle aux colonnes d’acier. De vieilles poutres de bois retiennent le ciel au-dessus de moi. Quelquefois je peux sentir les murs me serrer les Ă©paules, et je courbe le dos. Dans d’autres, la lumiĂšre des lanternes ne peut pas mĂȘme dissiper l’ombre lĂ -haut et je ne discerne pas leur hauteur. J’ai depuis que je suis entrĂ©e suivi de nombreux chemins, j’ai empruntĂ© de nombreuses voies. Mes pas rĂ©sonnent Ă©trangement dans le silence des gravats sous mes pieds. ● Je remarque mon corps tachĂ© qui se noircit aux bras et aux mains, car sur les murs oĂč je m’appuie saigne du safrr, comme des larmes noires, elles coulent Ă©paisses. Les hommes creusent les mines et les chemins qui descendent sous la terre pour rĂ©cupĂ©rer des parois maculĂ©es le safrr, combustible qui alimente ma lampe, et toutes les autres, source la plus ancienne de lumiĂšre et de chaleur en Ambre et ailleurs. Il y a tant de chansons sur le safrr, tant de contes, tant d’histoires. Elles disent certaines que les hommes le volĂšrent aux dieux. D’autres que le safrr fut un don des Conteurs ou bien mĂȘme d’Éru. D’autres encore racontent que le safrr est le sang noir qui tomba de la carcasse du jour et que la terre a bu. Et encore d’autres, que c’est la terre qui pleura avec les premiers hommes le meurtre du jour il y a trĂšs longtemps. Ce qui reste, ce qui compte est que le safrr fait que l’homme ne craint plus le noir ni la nuit. ● J’avance lentement, mais pour autant ces voies sont-elles vraiment sans fin ? Je sens que je m’enfonce davantage sous la terre. Je m’enfonce encore. Je prends Ă  gauche. Je me perds de plus en plus. Par oĂč aller maintenant ? Quel chemin prendre ? L’angoisse me tord la gorge, m’attrape les boyaux et les noue. Encore un choix. Mes boyaux. Mes boyaux. Je pense, les chemins que je prends ressemblent Ă  des boyaux. C’est dans les entrailles du monde que je marche. ● Je m’arrĂȘte, car devant moi, c’est l’abĂźme, l’abĂźme qui s’étend. Le chemin poursuit sans lumiĂšre, mais ce n’est plus la pĂ©nombre, c’est plus terrible que l’absence de lumiĂšre, plus terrible, bien plus noir. Je dĂ©croche la derniĂšre lanterne de la paroi et je pĂ©nĂštre dans l’abysse. ● La lanterne a presque fini d’épuiser son essence. La flamme est mourante et l’abysse s’approche de moi. ● La flamme est morte. Je suis dans les tĂ©nĂšbres. Ma main contre la paroi, j’avance encore ● Ă  tĂątons. De ma poche je sors une boĂźte d’allumettes. Il en reste douze. J’en craque une. La lueur vacille, et me brĂ»le les doigts. Je la lĂąche brusquement et l’abĂźme l’avale. ● Puis j’en allume une autre, ● et je poursuis. Je continue dans le noir. Elle meurt. ● Je poursuis dans le noir. À nouveau. Le craquement. L’embrasement. La lueur, ● vacillement, puis obscuritĂ©. ● Encore une allumette, encore les tĂ©nĂšbres. ● ● Encore une allumette. ● Puis la derniĂšre. Je la laisse me brĂ»ler les doigts. ● L’abĂźme m’enveloppe et je reste figĂ©e. ● Une main sur la paroi. ● Je l’effleure marchant, ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● âœč Lueur, une figure danse sur le mur, derriĂšre ma main qui l’effleure, court le dessin d’un soleil, d’un petit, trĂšs petit soleil, joyeux. ✻ ☌ ✾ ❊ Un autre ❈ le suit. Encore un autre soleil, puis un autre encore, ❋ qui se dessine sur la paroi des roches noires. Des soleils dansent sur les parois. ❋ ✷ ✔ ☌ ❋ ✾ âœč ● ✻ ✷ ❋ ❁ ✾ ❋ ✾ ☌ ❈ ✔ ✶ âœč ✷ âœș ✾ âœČ ❈ ❈ ✔ âœș âœș ❁ âœș ✾ ☌ âœș ❋ ✾ ❊ ❁ ● Mille soleils ❋ ❃ ❋ ✔ âœș ✾ ✷ ✾ ✻ Mille ✷ soleils dansants, ☌ ❃ ☌ ✾ ● ☌ ❊ âœș mille soleils dansants pour moi âœș ● sur les parois. ❋ ● ✷ Dans le chemin sombre qui va sous la terre, ✾ les murs, le sol, le ciel se couvrent de mille et mille soleils, ✷ ● ✷ ✾ mille soleils dansants, ❊ ● ❋ alors je vis un ciel immense. Un ciel immense sous la terre ● ❃ Le ciel Ă©tait immense et dans le ciel dansaient des milliers et des milliers de soleils. InĂ©narrables Ă©taient leur lumiĂšre, et leur danse sous la haute voĂ»te du monde. Et sous ce ciel Ă©tait une ville de pierre blanche qui s’élevait jusqu’aux hautes sphĂšres, et les soleils Ă©taient partout autour de cette tour. J’entrais dans la ville de gloire et partout une musique rĂ©sonnait comme un tressaillement, et cette musique n’était pas des hommes. L’écho des trompettes cĂ©lestes faisait trembler les murs mais j’étais sans peur. Et la joie Ă©tait toute puissante dans la ville que je gravissais. Dans cette lumiĂšre n’existait aucune ombre. Il n’y avait aucune obscuritĂ©. J’arrivais tout en haut et je voyais alors le roi de ce royaume, et c’était un pĂȘcheur, il rĂ©parait un filet sur un trĂŽne d’or, un roi pĂȘcheur. Autour de lui des femmes et des hommes par centaines de milliers vĂȘtus de blanc qui jouaient de leur flĂ»te et chantaient pour la gloire de ce roi. Et la musique s’éleva dans tout le royaume et dans le ciel, et les soleils firent une grande ronde. À travers les arches, je regardais les soleils et le ciel. ● J’étais Ă  nouveau dans le noir, il n’y avait aucune lumiĂšre. ● ● ● quatriĂšme jour ? Il n’y a plus personne, Retiens-toi d’appeler. La nuit est tombĂ©e, Leurs portes sont fermĂ©es, L’herbe a recouvert les marches, Il n’y a plus personne. Avec qui vas-tu aller, Dans cette nuit toute noire ? Avec qui ? Il n’y a pas plus d’amis Ni tu as de feu ; Si j’avais allumĂ© la lampe sous l’arche, Quelqu’un l’aurait peut-ĂȘtre vue. Mon cƓur, mon cƓur, Je suis fatiguĂ©e cette fois, Qu’est-ce qui te prend, qu’est-ce que tu as, Mon cƓur, qu’est ce que tu as ? Mon cƓur, Il n’y a plus personne. » Il y a longtemps, sans compte des heures, que je demeure dans ce noir. Mais voici, maintenant, j’entends une voix, un chant d’une grande peine. Ce n’est qu’un son au loin, bientĂŽt, j’entends la voix s’approcher et devenir un Ă©cho qui rĂ©sonne et les chemins sombres s’emplissent d’amertume et de beautĂ©. Je reste assise, figĂ©e dans le noir. Je ne fais aucun bruit, j’ai si peur qu’à dĂ©couvrir ma prĂ©sence elle cesse son chant. Pourtant il faudrait crier, appeler son aide, mais je ne veux pas interrompre sa voix. Sait-elle que je suis lĂ  ? De sa complainte, je discerne les mots de la femme qui s’approche de moi. Il me semble que sa voix est pleurante et je surprends sur mes joues quelques larmes amĂšres. C’est l’histoire des premiers temps, quand le premier jour ne revint pas des morts, quand les hommes souffrirent la premiĂšre nuit du monde ; son chant conte comment l’un d’eux ne la supporta pas, et descendit dans le monde d’en bas, sous le monde, dans le ventre de la terre, pour ne plus voir le ciel d’abĂźme, pour fuir la nuit, celui-lĂ  qui se nommait Ramarr sous la terre. Maintenant je sens qu’elle est proche, dans la mĂȘme galerie, plus loin. Elle a dĂ» me deviner car elle s’arrĂȘte de chanter, et continue de s’approcher. Je me lĂšve, et crie mon nom. Elle allume une lampe, et je vois alors son visage. Sa peau claire est pĂąle, et son visage gris perle me sourit. Ses avant-bras, ses mains, ses jambes, ses pieds nus, sont complĂštement noirs. Elle me demande qui je suis. Je lui raconte mon histoire. Je la suis. Sa lumiĂšre me fait tant de bien. Son nom est Samarr. ● Samarr marche souvent seule sous la terre, par tous les chemins qui sont. Elle marche sans lumiĂšre, m’explique-t-elle, car elle aime Ă©couter le bruit des pierres qui ne parlent que dans le noir. On change souvent de galerie, de grandes voies suivent d’étroits passages, elle sait oĂč l’on va, elle me dit connaĂźtre toutes les voies sous la terre et je la crois. Les boyaux Ă©troits de pierre et de gravats que nous traversions sont devenus des salles aux murs taillĂ©s, et sous les hauts plafonds je rencontre un peuple. Dans les crevasses pleines de lumiĂšre que des ponts traversent, au-dessus de moi, en dessous de moi, partout dans les flancs creusĂ©s et dans les chemins Ă©clairĂ©s, des hommes, des vieillards, des femmes, des mĂšres, c’est un peuple qui vit ici sous le monde. Je traverse une ville lovĂ©e dans les entrailles de la terre. Mille petites lumiĂšres brillent tout autour de nous, de chaque fenĂȘtre creusĂ©e, de chaque entrĂ©e s’échappe la lueur des lampes, d’autres pendent partout comme d’énormes astres depuis les plafonds qui se perdent dans l’infini au-dessus, d’autres sont par milliers accrochĂ©s Ă  des chaĂźnes tendues qui courent les murs et les espaces du vide. Tous ont les avant-bras noirs, tachĂ©s pour toujours par le safrr. Car j’apprends, le safrr laisse avec le temps une trace ineffaçable. Je mange Ă  la table d’une famille, un repas est dressĂ© pour moi. Ces gens creusent la terre depuis toujours. Ils m’apprennent et j’entends la fiertĂ© de la trace du safrr sur leur peau, trace d’un ancien pacte, d’une ancienne alliance des hommes avec la terre, de ceux qui firent du safrr la premiĂšre lampe, et le premier des soleils des hommes. Le safrr porte la trace de la lutte des hommes pour l’aube, et tout cela, les hommes le racontent encore, et le souvenir ancien de ces jours ne s’est pas perdu. La trace du safrr est prĂ©gnante, il est chose prĂ©cieuse, le cƓur et les larmes de la terre, le soleil et les Ă©toiles des hommes d’en bas. ● Je traverse avec Samarr les galeries ornĂ©es, les escaliers de pierre taillĂ©e, les lampes ouvragĂ©es plus grandes qu’un homme qui pendent dans les grandes salles de ces palais souterrains. Je traverse tant et tant de chemins. Je voudrais entendre Samarr chanter. Elle accepte, et je vois Ă  nouveau la tristesse, et ses yeux amers, se saisir de son visage et de sa voix. Sa voix s’élĂšve et poursuit le chant qui me sortit de l’abĂźme oĂč je m’étais perdue. Elle raconte la premiĂšre Aube. AprĂšs un temps, sa voix se tait. Elle n’a jamais vu le jour qui recouvre le monde, sa peau n’a jamais senti la chaleur du soleil des hommes. Elle me dit encore qu’elle est nĂ©e ici, sous la terre, comme ceux de sa gĂ©nĂ©ration, et la prĂ©cĂ©dente. Mais cela n’a pas toujours Ă©tĂ©. Depuis la grande guerre qui condamna, Ă  la dĂ©faite du peuple, les Noires-mains et les leurs Ă  l’exil sous le monde oĂč ils s’enfouirent, depuis lors, ils attendent
 Nous marchons longtemps comme cela. Et je demeure sans peur avec elle qui connaĂźt toutes les voies sous la terre. ● Elle me guide jusqu’à un des chemins vers la surface pour que je poursuive mon voyage. Peu avant dans le dernier passage sombre, elle s’arrĂȘte, elle ne souhaite pas s’avancer plus. Elle veut attendre avant de voir le jour. Elle attend le jour oĂč tous se lĂšveront, et que la guerre reprendra, pour qu’ils retournent vivre sous le soleil qui pour eux aussi fut mis au ciel. Je regarde Samarr au visage triste et mon cƓur est amer. Elle me souhaite bonne route. Je la remercie, puis m’en vais. ● cinquiĂšme jour Il n’est pas encore tout Ă  fait le matin quand je sors. Je retourne Ă  la ville avec le dĂ©sir de quitter ce pays. Je me dirige vers la gare qui m’emmĂšnera loin. La ville n’est pas encore levĂ©e, et le matin avec elle tarde aussi aujourd’hui. Les feux de la nuit ne sont pas tous Ă©teints, de fins filets s’élĂšvent des torches et des falots. J’avance dans les rues dĂ©sertĂ©es. Je sens la brĂ»lure de la fatigue dans mon corps sans sommeil. ● La gare est de taille fabuleuse. Dans ses hautes arches se perd une voĂ»te arquĂ©e, que la clartĂ© de l’aube transperce mille fois de rayons obliques. Je suis comme dans le ventre d’un poisson qui m’aurait avalĂ©e et je regarde les longues arĂȘtes comme une cage. La gare est pleine de bruit et de furieuses fumĂ©es qui s’élancent violemment des machines d’aciers, et le sol frĂ©mit sous mes pieds. Elle est pleine d’hommes qui travaillent et chargent les trains de marchandises, la plupart versent dans les larges cuves sur le dos des rames le safrr raffinĂ©. Les trains, ils partent pour toutes les contrĂ©es, et tous les bouts de ce monde Ă©troit. Dans l’un d’eux je monte, celui dont les naseaux crachent les fumĂ©es du dĂ©part. Je m’installe dans un coin. Sur les siĂšges autour de moi d’autres hommes s’installent. Le train siffle, une onde le parcourt, crissement, Ă©branlement et puis s’en va. Contre la vitre froide, je m’endors rapidement malgrĂ© le tumulte, malgrĂ© le cahot. ● Le train longe la mer que je regarde longuement. Il passe au-dessus des ponts et coupe les vallĂ©es. La mer toujours pareille s’étend lointaine, Ă  la couleur verte. Heures douces mais ce pays est petit, je vois s’approcher la chaĂźne de montagnes qui marque la frontiĂšre. Le train pĂ©nĂštre dans la montagne par un souterrain, et soudain plus aucune lumiĂšre. L’obscuritĂ© et le bruit me rappellent une vieille histoire avant le commencement, quelqu’un, dans les palais du Vide, au premier nĂ©ant chanta une chanson, et de cette chanson serait nĂ© le monde
 Le bruit dehors est si fort, il me semble que la terre se dĂ©chire. ● Les contreforts trop hauts encore et abrupts de ce versant froid forcent le train Ă  se glisser par de nombreux chemins souterrains. Quelques heures ont passĂ©es, le paysage de sommets bleus est devenu colline, et puis c’est dĂ©jĂ  plus que la plaine sereine qui gondole doucement. Nous apercevons la premiĂšre ville frontaliĂšre. Le train s’arrĂȘte pour dĂ©charger un peu son fardeau marchand. Je reste Ă  l’intĂ©rieur. Un homme monte, aux vĂȘtements de toile bordeaux. Il porte un bĂ©ret Ă  l’allure officiel, et face Ă  moi il s’assoit. ● Ce que je vois par la fenĂȘtre du paysage qui dĂ©file me perturbe. Les champs sont maigres, et les hautes herbes les habitent. Il n’y a personne dans les champs clairsemĂ©s. OĂč sont passĂ©s les blĂ©s argentĂ©s ? L’homme aux vĂȘtements rouges soudain parle et voici ce qu’il me dit Ce pays va mal, tu le vois n’est-ce pas. Tu n’es pas d’ici, aussi, sache que ce pays se nomme les Champs d’Argent. » Sache que son sol, cher Ă©tranger, est fĂ©cond, et gĂ©nĂ©reuse la terre fut toujours pour nous. Sur le ventre fertile de nos plaines qui s’entendent Ă  l’infini, nous avons creusĂ© profondĂ©ment les sillons de nos champs et avons semĂ© le pain, nous rĂ©coltions Ă  l’abondance. Apprends que le labour est notre chant et que la terre qui germe Ă©tait notre hymne. » Étranger, que tu n’es venu avant ! Tu aurais vu, en cette saison, les Ă©pis se courbaient sous le vent, qui dans ce pays souffle et n’arrĂȘte jamais son souffle. Caressant les blĂ©s, l’onde les parcourait et donnait l’impression d’une mer mouvante verte et grise. Comme mon cƓur pleure Ă  ce souvenir, Ă©tranger. » Ce pays va mal. Le temps des semailles a passĂ©, nous avons attendu en vain. Nous avons plongĂ© nos charrues dans la terre arable comme on laboure la mer, car de la terre plus rien ne sortit. Ce pays va mal, sa terre meurt. » Mon gouvernement m’a envoyĂ©, pour lui, je parcours les provinces et les confins du royaume. Depuis l’ouest d’oĂč je viens, jusqu’à l’extrĂȘme-est oĂč ce train va, on m’a envoyĂ© pour mesurer l’étendu de la plaie du mal qui dĂ©vore notre pays. Et partout oĂč mon regard s’est portĂ©, c’est la mĂȘme dĂ©solation que j’ai vue. Mais ce n’est pas ma patrie seule qui va mal, mais le monde, Ă©tranger, et la ruine que j’ai vue partout Ă©tait la mĂȘme. » Et je restais ainsi, Ă©coutant cet homme. ● sixiĂšme jour Par la fenĂȘtre, l’aube blanche et l’écume. La plaine crache son haleine d’albĂątre sur l’étendu. Un soleil craintif se lĂšve sur les champs morts aux herbes mortes, je crois avoir dormi mille ans. Le train court la plaine et strie la terre cendreuse. Plusieurs fois, je vois des villages au loin. Par instants, j’aperçois des personnes qui marchent, ce sont des groupes plus nombreux parfois. Toujours ils vont dans la mĂȘme direction vers l’est, pareille Ă  ce train. ● Le train s’est arrĂȘtĂ© dans une ville mais depuis il ne repart pas, un bruit inquiet parcourt les rames. L’homme de la veille sait que le train ne poursuivra pas sa route. Il est prĂ©occupĂ©, je sens le poids des choses sur son corps. Il n’y a personne dans la gare, me dit-il. Je le vois s’en aller vers les ouvriers mĂ©caniciens du train qui essuient leur front anxieux ombreux de suie. Je descends du train et m’avance dehors. Rien ne hante les rues de cette ville abandonnĂ©e, des fenĂȘtres, pas de lumiĂšres qui vivent ou trahissent la vie. Les murs serrĂ©s pleurent une inquiĂ©tante chanson quand le vent s’engouffre violemment dans la gorge des voies. Je souhaite alors plus que tout partir d’ici. Dans mon ventre il y a comme des nƓuds, ce lieu est chose mauvaise, la ville est grande, et pourtant pas une Ăąme ? Je me souviens des gens que je voyais marchant toujours vers l’est, je vais suivre leur direction. J’irai comme eux vers le levant. ● Le sol a la couleur cendre d’une boue argentĂ©e. Je comprends alors le nom de ce pays. Je foule une terre glabre et grise. Les hautes herbes qui la couvrent parfois sont dĂ©jĂ  mortes et leurs tiges dures cachent des ronces et les Ă©pines me font chaque pas pĂ©nible. OĂč est passĂ©e ta chaleur, Soleil frileux ? ● Le soir tombe, j’ai si froid. Le vent ne cesse jamais de souffler, il n’interrompt jamais son cri et sa morsure traverse ma chair, et mes os, et je frissonne, si proche de me briser. Je ne veux pas voir le soir tomber, je voudrais tout faire et retenir le jour. Le soir tombe et mon cƓur se dĂ©chire, des larmes coulent. Je frĂ©mis, j’ai si peur de ce soir qui tombe. Je continue de marcher pour sauver mon corps de la gelure. Allant vers l’est, j’avance vers le point le plus sombre du ciel, vers le point d’oĂč s’écoule la nuit. ● J’avance Ă  grande peine. Si je tombais sans doute je resterais au sol, et je fermerais les yeux, et le sommeil me prendrait et ne me rendrait pas, et ce serait bien. Mais au-dessus de moi, le vent qui souffle a chassĂ© de la voĂ»te les nuages ennemis et je peux voir alors les Ă©toiles. Le froid fait leurs lueurs vivantes, emplissant mon cƓur d’un vertige. Sous le ciel tremblant, sur la terre et sous la terre, et ni la mer et ni le jours, je n’aime rien plus que les Ă©toiles d’Éru. Les Ă©toiles ne sont pas dans le monde, elles ne lui appartiennent pas. Elles se tiennent en dehors dans les Brumes. Dans la longue nuit fut chantĂ©e leur lueur afin qu’elle perce le manteau de sang noir qui s’écoulait du corps du Jour. Car il aimait les hommes ses enfants, il les fit. ● Il fait trĂšs froid. Loin devant moi, une lueur rouge vacillante. Je m’approche et la lueur se divise en plusieurs foyers rougeoyants. Ce sont des feux contre le froid, autour d’eux des hommes se tiennent proches, autour des hommes est pour la nuit un camp de misĂšre. J’entre et je vois, des toiles, des charrettes, des couvertures, et des hommes, des femmes qui dorment ou qui essaient. Puis proches d’un feu, quelques tĂȘtes se hochent pour me dire que l’on m’a vue, que je peux rester. Je me tiens trĂšs prĂšs du feu, je sens sa flamme fidĂšle me brĂ»ler et me ramener Ă  la vie. Dans cette nuit au demi-sommeil, le feu seul parle, il fait mĂȘme beaucoup de bruit, et tout le reste sous l’obscuritĂ© n’est que silence livide, sur les visages et les corps, et dans le dehors, pas de bruit. Les bƓufs, les chevaux, rien ne souffle plus qu’il ne faut. Une grande tristesse comme une chape Ă©crase jusqu’au sourire des flammes. ● septiĂšme jour Il n’y a pas de joie dans le ciel gris et bas qui se lĂšve ce matin, il a pris pour lui la couleur de la terre morose. On me partage la nourriture d’un repas frugal. Le froid fait nos souffles courts. Puis nous levons les toiles et les tentes, nous chargeons les charrettes, sur lesquelles nous asseyons les anciens et les enfants. Nous devons ĂȘtre une centaine, un peu moins. Ceux qui ont rejoint le groupe comme moi sont nombreux. La longue caravane reprend la route. OĂč vont-ils ? Ils vont lĂ  oĂč le soleil se lĂšve, Ă  l’est, et qu’y cherchent-ils ? Je ne sais pas encore. Une femme ordonne tout cela et prononce des instructions. Elle se tient Ă  la tĂȘte de cette foule aux visages mornes, je la vois, il s’épand d’elle quelque chose de grand. Sa voix. Dans sa voix est une grande magie. Je demande son nom Ă  l’homme qui marche Ă  cĂŽtĂ© de moi, elle s’appelle Mariam Élise. Son nom rĂ©sonne. Elle n’est pas jeune, quelques cicatrices se mĂȘlent aux discrets sillons de son visage abĂźmĂ© mais sans Ăąge. Si je dis elle n’est pas jeune », c’est parce qu’il semble Ă©maner de cette femme une histoire trop profonde pour que son Ăąge puisse ĂȘtre infĂ©rieur Ă  quelques milliers d’annĂ©es. Elle doit avoir depuis toujours Ă©tĂ© lĂ , ĂȘtre lĂ  depuis le commencement, depuis le dĂ©but, et personne n’a pu ĂȘtre avant elle, voilĂ  ce que je me dis. Tous la suivent. L’homme qui marche Ă  cĂŽtĂ© de moi me raconte comment, lorsque Elle a traversĂ© son village qui mourrait, Mariam Élise s’est avancĂ©e, et leur a proposĂ© de venir avec elle et le groupe. Mariam Élise s’est avancĂ©e et a dit Je suis venue pour vous sauver. » Ils l’ont suivie. Et l’homme ajoute encore que c’est sa voix, sa voix qui les a armĂ©s du courage de partir. Oui sa voix, je l’entends, dans la voix de Mariam Élise, loge une grande magie. Elle n’est pas grande de taille, ses cheveux longs, trĂšs noirs, lĂ©gĂšrement bleus, elle les attache derriĂšre sa nuque. Sa seule prĂ©sence souffle quelque chose de l’espoir, et cela vient lutter durement, avec force, et cruellement contre la misĂšre du paysage qui s’étend, contre la dĂ©solation dans les cƓurs, contre ce ciel trop bas, contre ce soleil trop faible. Ses bras sont couverts de son large manteau mais je crois apercevoir, dans un mouvement, ses doigts et sa main noire. ● Je sais dĂ©sormais que nous allons vers la mer de l’est. Vers lĂ  oĂč repose la ville de Rajav, sur l’isthme du continent qui se jette dans la grande mer, jusque trĂšs loin dans l’est. Et ce lieu est le plus proche de l’extrĂ©mitĂ© du monde. Sur la mer de l’est, semblerait, certains connaissent d’autres voies sur la mer pour quitter le monde, d’autres voies pour les marches qui attendent dans les plis des Brumes. VoilĂ  ce que j’entends autour de moi. Dans le reste de la journĂ©e, d’autres groupes se joignent Ă  nous. Parfois ce ne sont que quelques personnes. Mariam Élise parle avec eux, et puis nous leur partageons ce que nous avons, la chaleur, Ă  manger et Ă  boire. Notre longue colonne s’allonge davantage, la caravane grandit et s’effile. Nous sommes deux fois le nombre que j’avais trouvĂ© la premiĂšre nuit oĂč je les ai rejoints. Nous traversons ainsi dans la boue cendrĂ©e, un paysage de ruine. Nous passons au travers de villages dĂ©serts. La caravane continue, et continue, et s’allonge, et s’étire mais derriĂšre Mariam Élise elle se maintient. Ce peuple qui a tout quittĂ©, la terre et le pays, pour vivre, ou au moins arracher quelques jours et quelques semaines de plus Ă  ce monde qui finit. Pour tuer le temps, une vieille femme me raconte l’histoire qu’elle invente d’un royaume et de son Roi qui ne mourrait pas, et le soleil de ce royaume Ă©tait figĂ© dans sa course pour toujours. Comment ferais-je pour rejoindre un tel royaume ? Et dans notre ciel Ă  nous, le soleil poursuit son terme qui mĂšne le jour Ă  sa fin, et la nuit dans une autre nuit. ● Au soir, dans le campement, lovĂ© dans le ravage du monde, une flĂ»te quelque part s’est mise Ă  chanter, sa plainte a dĂ©chirĂ© la nuit, Alors, je me suis rappelĂ© une chanson qui dit N’entre pas dans la nuit sans un cri ; À la ruine du jour, Que l’homme remue, Qu’il incendie. Emporte-toi et rage. Quand bien mĂȘme Ă  leur fin, Les hommes savent, ils sont sages, Que finir est bien ; Car dire ne fut rien, Et ne fit rien naĂźtre. Et cependant Ils n’entrent pas dans la nuit sans un cri ; Les hommes, les derniers qui viennent, Crient combien oh peut ĂȘtre ! Leurs actes auraient pu danser Dans des havres et sur les eaux. Alors Emporte-toi et rage contre la nuit qui vient. Les hommes qui chantent, Qui s’emparĂšrent dans son vol Du Soleil moite dans leurs mains, Ils apprennent qu’il est mort. Mais N’entre pas dans la nuit sans un cri. Les hommes, leurs visages graves, À la brisure profĂšrent bas que les yeux Que l’on crĂšve sont des feux, des mĂ©tĂ©ores, Des Ă©toiles qui filent
 Et pourtant pourtant Emporte-toi contre la nuit qui vient. Couvre-moi de tes larmes. Mais, je te prie, N’entre pas dans la nuit sans un cri. Remue et incendie, Emporte-toi et rage, Que ce qui meurt, Ne meurt pas sans bruit. Je me suis Ă©loignĂ©, et j’ai pleurĂ©. ●
Tousles soleils à l'aube dorment encore un peu engourdis, nonchalants ils se moquent bien du feu du jour qui les attend, ils chassent les ombres des hommes et des guerres, tous les soleils à l'aube sont comme de grands enfants qui n'ont que faire du Lire la suite 12 mars Musique : ça bouge en région Plusieurs groupes ont retenu mon attention ces derniers mois. Embarquons
13 septembre 2020 7 13 /09 /septembre /2020 1006 "Tous les soleils à l'aube dorment encore un peu, engourdis, nonchalants, ils se moquent du feu du jour qui les attend, ils chassent les ombres des hommes et des guerres, tous les soleils à l'aube sont comme de grands enfants, qui n'ont que faire du temps ." Alfio Antico musicien poÚte Partager cet article Repost0 Publié par Jane jane commenter cet article 

Tousles soleils Ă  l'aube dorment encore un peu engourdis, nonchalants ils se moquent bien du feu du jour qui les attend, ils chassent les ombres des hommes et des guerres, tous les soleils Ă  l'aube sont Editer l'article Suivre ce blog Administration Connexion + CrĂ©er mon blog. NO comment par blackmoot. Humeurs Photos GĂ©nĂ©alogie Noirmoutier Musique CinĂ©ma Voir absolument ce film, ne serait-ce que pour sa derniĂšre scĂšne que j’ai adorĂ©e ! TrĂšs belle histoire d’un homme italien, installĂ© en Alsace qui a perdu sa femme alors qu’elle Ă©tait encore trĂšs jeune et qui n’arrive pas Ă  l’oublier. Sa vie continue, mais avec une fibre profondĂ©ment cassĂ©e en lui. Et pourtant, il enseigne la musique italienne Ă  l’universitĂ© et notamment La Tarentelle !, il a de l’humour et il est charmant. Il fait de la lecture pour les malades dans les hĂŽpitaux et rencontre une vielle dame digne et belle, Agathe jouĂ©e par Anouk AimĂ©. Il rencontre sa fille Florence avec qui une complicitĂ© le lie. Mais il est incapable d’envisager une histoire avec elle
 Sa fille Irina, qui a seize ans est en pleine crise d’adolescence. Elle souffre de ce deuil qui n’est pas fait et ne veut rien savoir de sa mĂšre. Disputes et incomprĂ©hensions. En alternance d’italien et de français ! Et puis, tout Ă  coup l’avenir s’ouvre et la scĂšne finale est bouleversante. Voici le texte du chant d’Alfio Antico, qu’Alessandro donne Ă  la fin dans une Ă©glise Silence d’amour Alfio Antico Je t’ai aimĂ©e dĂšs le berceau, je t’ai donnĂ© de la douceur miette aprĂšs miette. Silence d’amour qui coule dans les veines, il n’est possible de te quitter. Ne pleurez pas, vous, les oliviers l’amour et la tendresse viennent de loin. Ma joie bien aimĂ©e, souffle de mon Ăąme, donne-moi ton coeur, je te donne ma vie. Ma pensĂ©e est vide et sans couleur et ce n’est que quand une mĂšre oubliera son enfant que j’oublierai mon amour pour toi. Je t’aime, ma petite 
 Hirondelles, envolez-vous vers ma bien-aimĂ©e et chantez pour elle dans la vie et la mort. Semblable au monde entier est la campagne, tu es la reine et moi le roi d’Espagne. Et voici le poĂšme dit par Agathe avant de mourir sur les quais de Paris Tous les soleils Ă  l’aube dorment encore un peu Engourdis, nonchalants, Ils se moquent bien du feu du jour qui les attend, Ils chassent les ombres des hommes et des guerres, Tous les soleils Ă  l’aube sont comme de grands enfants Qui n’ont que faire du temps Magnifiques acteurs Lisa Cipriani Irina, Stefano Accorri Alessandro, Clotilde Corneau Florence et Anouka AimĂ© Agathe Ce film me fait vraiment penser au Cercle des poĂštes disparus, de Peter Weir, avec Robin Williams 
, La Perle, 
 Retour Ă  la page d’accueil LaCitĂ© de la musique Ă  Paris prĂ©sente jusqu’au 15 janvier 2012 l’exposition Paul Klee, Polyphonies, confrontant l’artiste peintre des poĂšmes en couleurs Ă  son double, interprĂšte et fervent mĂ©lomane. Une occasion rare de parcourir l’univers sonore d’un peintre qui fut partagĂ© entre figuration et abstraction, avec la musique comme principale source d’inspiration. CathĂ©drale Saint-Pierre Saint-Paul Histoire - Civilisation, Histoire - Civilisation, Histoire - Civilisation, Histoire - CivilisationTroyes 10000Du 01/11/2020 au 31/10/2022C’est probablement l’évĂȘque saint Loup qui fait Ă©difier au Ve s. une premiĂšre cathĂ©drale ici-mĂȘme, dans l’angle sud-est du castrum citĂ©e fortifiĂ©e. Elle est cependant presque totalement dĂ©truite en 890 quand les Normands incendient Troyes. À la fin du Xe s., aprĂšs une longue pĂ©riode de troubles, Milon, 44e Ă©vĂȘque de Troyes, fait relever l’édifice dans le style roman. Mais un nouvel incendie ravage une grande partie de la citĂ© en 1188 et cette deuxiĂšme cathĂ©drale situĂ©e Ă  l’emplacement de l’actuelle est gravement endommagĂ©e. Une Ăšre de ferveur chrĂ©tienne et d’innovations techniques lance l’art gothique ou art ogival en France au XIIe s. Ă  partir de 1198, les Ă©vĂȘques Garnier de Trainel, puis HervĂ©e reprĂ©sentĂ©s sur un vitrail du XIIe s., dans le chƓur, entreprennent de construire l’une des plus grandes et des plus belles cathĂ©drales de France, en commençant par les chapelles du chevet, sur l’emplacement des anciens remparts gallo-romains. Le transept est construit en 1260 et les premiĂšres travĂ©es de la nef Ă  partir de 1310, mais la Guerre de Cent Ans 1337-1453 interrompt les travaux. Au XVIe s., les ultimes travĂ©es sont construites sur le site de l’ancienne cathĂ©drale.[...]Dijon au sens figurĂ© et faites pas c... le guide, visite guidĂ©e et balade dĂ©couverte insolite.Dijon 21000Du 19/11/2022 au 20/11/2022Dijon au sens figurĂ©, faites pas C... les guides. Des latrines gallo-romaines aux toilettes japonaise qui gazouillent, du jardin Darcy Ă  la place de la libĂ©ration, le parcours vous entraĂźne sur les traces de l’usage et des usages de santĂ© et d’hygiĂšne au fil des siĂšcles. Les dessous de la bonne ville comme vous ne les avez jamais imaginĂ©s jusque dans l’intimitĂ© des ducs et des Dijonnais de tous poils. Vous saurez tous sur les pratiques d’hygiĂšne et de santĂ©, sur l’évolution jusqu'au plus grand raffinement des lieux d’aisances, tout des expressions les plus savoureuses Ă  l’alimentation saine et hygiĂ©nique pour prendre soin de vos microbiotes. Et vous dĂ©courvirez que nos spĂ©cialitĂ©s bourguignonnes sont aussi succulentes pour vos palais que pour vous prĂ©server en bonne forme ! Charlotte et Fred vous convient samedi 19 novembre 2022 Ă  14H30 et dimanche 20 novembre Ă  10h pour une visite de Dijon dĂ©culottĂ©e. Vous en reprendez bien une couche ? Tarif 15 € / personne ou 25 € par binĂŽme. Rendez-vous au Jardin Darcy devant le monument Ă  Henry Darcy sur la partie haute au dessus du rĂ©servoir prĂšs de l'aire de jeu pour les enfants. Pour votre confort et votre bien-ĂȘtre[...]Dijon au sens figurĂ© et faites pas c... le guide, visite guidĂ©e et balade dĂ©couverte insolite. Bien-ĂȘtre, Pour enfantsDijon 21000Du 19/11/2022 au 20/11/2022Dijon au sens figurĂ©, faites pas C... les guides. Des latrines gallo-romaines aux toilettes japonaise qui gazouillent, du jardin Darcy Ă  la place de la libĂ©ration, le parcours vous entraĂźne sur les traces de l’usage et des usages de santĂ© et d’hygiĂšne au fil des siĂšcles. Les dessous de la bonne ville comme vous ne les avez jamais imaginĂ©s jusque dans l’intimitĂ© des ducs et des Dijonnais de tous poils. Vous saurez tous sur les pratiques d’hygiĂšne et de santĂ©, sur l’évolution jusqu'au plus grand raffinement des lieux d’aisances, tout des expressions les plus savoureuses Ă  l’alimentation saine et hygiĂ©nique pour prendre soin de vos microbiotes. Et vous dĂ©courvirez que nos spĂ©cialitĂ©s bourguignonnes sont aussi succulentes pour vos palais que pour vous prĂ©server en bonne forme ! Charlotte et Fred vous convient samedi 19 novembre 2022 Ă  14H30 et dimanche 20 novembre Ă  10h pour une visite de Dijon dĂ©culottĂ©e. Vous en reprendez bien une couche ? Tarif 15 € / personne ou 25 € par binĂŽme. Rendez-vous au Jardin Darcy devant le monument Ă  Henry Darcy sur la partie haute au dessus du rĂ©servoir prĂšs de l'aire de jeu pour les enfants. Pour votre confort et votre bien-ĂȘtre[...]Balade guidĂ©e "Les secrets de Saint Germain" Balades, Patrimoine - CultureSaint-Germain-de-la-RiviĂšre 33240Du 16/04/2022 au 23/10/2022Saint Germain de la RiviĂšre est un petit village qui rĂ©serve bien des surprises. Berceau de l'Homme en Fronsadais vous pourrez voir des lavoir monolithes, un pĂ©diluve, un ermitage creusĂ© Ă  mĂȘme la roche Ă  l'Ă©poque gallo-romaine, l'entrĂ©e des carriĂšres du ChĂąteau de la RiviĂšre et de panoramas parmi les plus beaux de la rĂ©gion... L'Association pour la Sauvegarde de St germain vous emmĂšne pour une balade de 7km sur les hauteurs du village et vous racontera tout sur son histoire. Rendez-vous Ă  l'Office de Tourisme Ă  partir de 8h45 pour un accueil cafĂ© et dĂ©part Ă  9h00. avec pass sanitaireLes ateliers crĂ©atifs famille - La Graufesenque Atelier, Patrimoine - CultureMillau 12100Du 08/06/2022 au 02/11/2022À La Graufesenque Tous les mercredis de 10h Ă  12h pendant les vacances scolaires sur la pĂ©riode d'ouverture - Les ateliers crĂ©atif famille - AprĂšs une visite guidĂ©e de l'une des collections ou du site archĂ©ologique, un mĂ©diateur vous propose d'explorer votre crĂ©ativitĂ© en famille. 1 - Petit potier- 6 juillet, 10 aoĂ»t et 2 novembre Venez façonner ensemble une cĂ©ramique en argile inspirĂ©e des crĂ©ations gallo-romaines. - Sur rĂ©servation - binĂŽme - 5-12 ans + accompagnateur - 2 - MosaĂŻque antique - 13 juillet AprĂšs avoir observĂ© une mosaĂŻque retrouvĂ©e tout prĂšs du site, chacun pourra composer sa propre crĂ©ation. Un travail de patience Ă  rĂ©aliser en Ă©quipe ! - Sur rĂ©servation - binĂŽme - 5-12 ans + accompagnateur - 3 - Le gĂ©nie de la lampe - 20 juillet et 24 aoĂ»t Que la lumiĂšre soit ! Les crĂ©ations en sigillĂ©e des potiers de la Graufesenque seront source d'inspiration pour fabriquer une lampe Ă  huile en argile. - Sur rĂ©servation - binĂŽme - 5-12 ans + accompagnateur - 4 - Tissage antique - 17 aoĂ»t et 26 octobre Venez dĂ©couvrir les Ă©lĂ©ments de mĂ©tiers Ă  tisser antiques retrouvĂ©s lors[...]SITE ARCHEOLOGIQUE DE GLANUM Histoire - CivilisationST REMY DE PROVENCE 13210Le 31/12/2022 Ă  2359Information importante Port du masque obligatoire Gratuit pour les moins de 26 ans ressortissants de l'Union EuropĂ©enne et POUR TOUS LE 1ER DIMANCHE DU MOIS DE NOVEMBRE A MARS. Billet valable 1 an Ă  compter de la date d'Ă©mission. Attention, si vous choisissez le mode d'obtention retrait magasin, le billet doit ĂȘtre impĂ©rativement retirĂ© dans l'un de nos points de retrait et non au monument. Au coeur de la chaĂźne des Alpilles, importants vestiges d'une ville grecque puis gallo-romaine. Au coeur du magnifique massif des Alpilles, sur la commune de Saint-RĂ©my de Provence, le site archĂ©ologique de Glanum prĂ©sente les vestiges antiques de toute une ville dont l'influence Ă©tait incontestable du VIe siĂšcle avant JĂ©sus-Christ au IIIe siĂšcle aprĂšs JĂ©sus-Christ. Cette concentration urbanistique intĂ©grant des monuments civils et religieux est unique en Provence. AccĂšs > EntrĂ©e libre de 10h Ă  12h et de 14h Ă  18h derniĂšre entrĂ©e 1h avant la fermeture. â–ș Rencontre avec les archĂ©ologues du territoire de SĂšte agglopĂŽle mĂ©diterranĂ©e Avec le service d'archĂ©ologie prĂ©ventive de SĂšte agglopĂŽle mĂ©diterranĂ©e >> Le Samedi 19 Juin de 14h Ă  18h â–ș Ouverture de l'exposition Romain Gallo de l'artiste plasticien Bruno Mercet Avec rĂ©alisation d'une oeuvre in situ en partenariat avec l'espace o25 rjj Ă  Loupian >> Le Samedi 19 Juin Ă  18h â–ș Visite théùtralisĂ©e les archĂ©ologues incompĂ©tents Suivez la piste de deux archĂ©ologues farfelus, le professeur Vroumberger et son assistante Mlle Ninon Nihoui! Ils dĂ©cortiquent les lĂ©gendes, les faits historiques et dĂ©couvrent mĂȘme des trĂ©sors cachĂ©s! Une visite[...]JOURNEES ARCHEO' Atelier, Histoire - Civilisation, Manifestation culturelle, Manifestation culturelle, Manifestation culturelle, Manifestation culturelleLectoure 32700Du 19/06/2021 au 20/06/2021JournĂ©es archĂ©o' Toilettes, vĂȘtements et parures Ă  l'Ă©poque Gallo-romaine Au musĂ©e archĂ©ologique. Les 19 et 20 juin pour tout public, de 10h Ă  12h et de 14h Ă  18h. GratuitMusĂ©e Emile Chenon Ateliers d'Ă©tĂ© pour les enfants Pour enfants, Atelier, Patrimoine - CultureChĂąteaumeillant 18370Le 05/08/2021MusĂ©e Emile Chenon Ateliers d'Ă©tĂ© pour les enfants Ă  partir de 6 ans. "La mosaĂŻque c'est fantastique" crĂ©ation d'une mosaĂŻque gallo-romaine. 14h30 - tarif 5€, rĂ©servation Emile Chenon Ateliers d'Ă©tĂ© pour les enfants Pour enfants, Atelier, Patrimoine - CultureChĂąteaumeillant 18370Le 15/07/2021MusĂ©e Emile Chenon Ateliers d'Ă©tĂ© pour les enfants Ă  partir de 6 ans. "La mosaĂŻque c'est fantastique" crĂ©ation d'une mosaĂŻque gallo-romaine. 14h30 - tarif 5€, rĂ©servation POUR LES JOURNÉES EUROPÉENNES DE L'ARCHÉOLOGIE ConfĂ©rence - DĂ©bat, Histoire - CivilisationVerdun 55100Le 20/06/2021A l’occasion des JournĂ©es EuropĂ©ennes de l'ArchĂ©ologie, le service culturel du Grand Verdun en partenariat avec l’INRAP organisent la confĂ©rence " Et avant les gallo-romains Ă  Verdun
Le renouvellement des connaissances Ă  travers les rĂ©centes dĂ©couvertes archĂ©ologiques " le dimanche 20 juin Ă  15h30, Ă  la salle Jeanne d’Arc. Une trentaine d’opĂ©rations archĂ©ologiques ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es sur le territoire de la commune de Verdun depuis 20 ans. Elles ont largement participĂ© Ă  renouveler les connaissances sur l’ensemble des pĂ©riodes historiques depuis la PrĂ©histoire. Elles ont Ă©galement permis des dĂ©couvertes parfois exceptionnelles. L’archĂ©ologue Laurent Vermard prĂ©sentera les recherches menĂ©es lors de diffĂ©rents chantiers de fouilles notamment sur les sites du contournement est 2019, du boulevard de la Citadelle 2015 et de DĂ©sandrouins 2010, 2014. EntrĂ©e libre, sans rĂ©servation. Port du masque obligatoire pour les plus de 11 TON GRAND Photographie - VidĂ©o, AtelierGrand 88350Le 10/07/2021Expert ou dĂ©butant, sauras-tu respecter les rĂšgles de notre rallye photo antique ? En famille ou entre amis, viens immortaliser les vestiges gallo-romains de Grand... en gardant un Ɠil sur le chrono ! Des plus beaux aux plus insolites, tes clichĂ©s te permettront de rĂ©aliser une Ɠuvre originale, lors d'un atelier scrapbooking collages crĂ©atifs. Seule contrainte, cette fois ton imagination ! Se munir d’un appareil photo et d’un cĂąble USB. RĂ©servation obligatoire ! AccĂšs avec le billet du PARTY À LA VILLA GALLO-ROMAINE DE SÉVIAC Portes ouvertes, Jeux de hasard - Loto, Histoire - Civilisation, Manifestation culturelle, Nature - Environnement, Sports et loisirs, Manifestation culturelle, Manifestation culturelleMontrĂ©al 32250Du 07/04/2017 au 26/06/2021Le malheur s'apprĂȘte Ă  frapper la Villa ! Rendez-vous Ă  MontrĂ©al-du-Gers, pour une murder party unique en son genre...JournĂ©es gallo-romaines FĂȘte, Pour enfants, Manifestation culturelleRom 79120Du 24/07/2021 au 25/07/2021JournĂ©es Gallo-Romaines au MusĂ©e de Rauranum Ă  Rom Samedi 24 et dimanche 25 juillet Les romains sont de retour Ă  Rauranum ! Des soldats, des artisans, des jeux, un camp militaire, une tour de guet... le tout sous le regard du prĂ©fet romain du Poitou ! Animations, jeux, activitĂ©s... Le temps d’un weekend, plongez au temps des Romains et des barbares d’il y a 2000 ans. Programme complet disponible sur internet. EntrĂ©e 8€ adulte, gratuit pour les enfants. Balade Ă  poney possible, en compagnie du Ranch de Sanxay. Restauration Ă  PORTES OUVERTES VILLA SAINT-BÉZARD Portes ouvertesAspiran 34800Le 28/07/2021À 8h, 10h, 17h30 et 19h, Ă  la villa vinicole gallo romaine de Saint-BĂ©zard, fouille archĂ©ologique programmĂ©e lors de la journĂ©e portes ouvertes. PrĂ©voir chapeau, eau et chaussures adaptĂ©es. Un rendez-vous proposĂ© par le CNRS et le LabEx Archimede de Montpellier en partenariat avec la mairie d'Aspiran et la CommunautĂ© de communes du Clermontais. EntrĂ©e EUROPEENNE DE L'ARCHEOLOGIE - VILLA GALLO ROMAINE Manifestation culturelle, Patrimoine - CultureSaint-Saturnin-du-Bois 17700Du 19/06/2021 au 20/06/2021A l'occasion des journĂ©es europĂ©ennes de l'archĂ©ologie, la villa Gallo Romaine de Saint Saturnin du Bois vous a concocter un programme spĂ©cial les 19 et 20 juin 2021. Sur les deux jours, le site sera ouvert de 14h Ă  18h Visite libre et prĂ©sentation de l'Association d'Histoire et de GĂ©ographie en Pays Aunisien AHGPA. A 14h30 Visite guidĂ©e du site. De 15h45 Ă  17h30 petit chantier de fouille artificiel et atelier sur les spĂ©cialitĂ©s de l'archĂ©ologie. Gratuit, en accĂšs libre. Le samedi Ă  16h Spectacle "Engagez-vous" par la compagnie Autour de Peter. Tous public. DurĂ©e 1h. Tarif 3,50€ gratuit aux moins de 16ans. Pour plus de renseignements ou au 06 19 53 84 90 La porte de Mars dans le rempart antique Manifestation culturelle, FĂȘte, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsPĂ©rigueux 24000Le 15/07/2021Jeudi 15 juillet DĂ©couverte exceptionnelle de la principale porte de la citĂ© gallo-romaine sur un site privĂ© et accĂšs aux coulisses du rempart antique sous la Maison romane. DĂ©part Atelier du patrimoine, 6 rue de la selle RĂ©servation conseillĂ©e, place limitĂ©es. Port du masque obligatoireLa porte de Mars dans le rempart antique Manifestation culturelle, FĂȘte, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Manifestation culturelle, Visites et circuitsPĂ©rigueux 24000Le 29/07/2021Jeudi 29 juillet DĂ©couverte exceptionnelle de la principale porte de la citĂ© gallo-romaine sur un site privĂ© et accĂšs aux coulisses du rempart antique sous la Maison romane. DĂ©part Atelier du patrimoine, 6 rue de la selle RĂ©servation conseillĂ©e, place limitĂ©es. Port du masque obligatoireLa porte de Mars dans le rempart antique Manifestation culturelle, FĂȘte, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Manifestation culturelle, Visites et circuitsPĂ©rigueux 24000Le 05/08/2021Jeudi 5 aoĂ»t DĂ©couverte exceptionnelle de la principale porte de la citĂ© gallo-romaine sur un site privĂ© et accĂšs aux coulisses du rempart antique sous la Maison romane. DĂ©part Atelier du patrimoine, 6 rue de la selle RĂ©servation conseillĂ©e, place limitĂ©es. Port du masque obligatoireLa porte de Mars dans le rempart antique Manifestation culturelle, FĂȘte, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Manifestation culturelle, Visites et circuitsPĂ©rigueux 24000Le 19/08/2021Jeudi 19 aoĂ»t DĂ©couverte exceptionnelle de la principale porte de la citĂ© gallo-romaine sur un site privĂ© et accĂšs aux coulisses du rempart antique sous la Maison romane. DĂ©part Atelier du patrimoine, 6 rue de la selle RĂ©servation conseillĂ©e, place limitĂ©es. Port du masque obligatoireJournĂ©es Nationales de l'ArchĂ©ologieEscolives-Sainte-Camille 89290Du 18/06/2021 au 20/06/2021Le thĂšme de cette annĂ©e est les vĂȘtements gallo-romains. Les vĂȘtements que pouvaient porter les Gallo-romains, hĂ©ritiers des Gaulois comme des Romains, Ă©taient variĂ©s. Les tuniques et surtout les manteaux se fermaient avec les ancĂȘtres des broches et des Ă©pingles Ă  nourrice des Escapades Musicales FĂȘte, Musique, Chorale - Chant, Jazz - Blues, Musique classique, Musique contemporaine, VariĂ©tĂ© française, Musique du mondeLa Teste-de-Buch 33260Du 17/06/2021 au 17/07/202117/06 Saxo and co Ă  l'espace culturel de Biganos 18/06 Les RĂ©vĂ©lations Escapades musicales 2019 et 2020 donnent le LA, au Kiosque Ă  musique d'Audenge 19/06 Grand concert COBAS salle polyvalente du Teich 24/06 Orgue en fĂȘte Ă  Gujan-Mestras Église Saint-Maurice 25/06 4 Victoires de la Musique Ă  l'Hippodrome du BĂ©quet La Teste de Buch 26/06 SĂ©rĂ©nade romantique aux Vestiges Gallo-romains d'Andernos 01/07 VirtuositĂ© latine Ă  l’Église Saint-Pierre de Mons Belin-BĂ©liet 02/07 SoirĂ©e Jazz au Club nautique d'ArĂšs 03/07 A cappella, jeune chant choral français Castel Landou Ă  Taussat 08/07 OpĂ©ra de Paris Ă  l'Église du Moulleau Arcachon 09/07 Quatuor Rising Stars au Stade Raymond Brun Ă  Salles 10/07 RĂ©cital de Shani Diluka Ă  La Teste 15/07 SoirĂ©e "Pyrotechnique" baroque avec Gabriel Pidoux Parc Birabeille Mios 16/07 L’art du Tango Parc Mauresque Arcachon 17/07 La Magie Romantique Église Cap FerretJournĂ©es Nationales de l'ArchĂ©ologieEscolives-Sainte-Camille 89290Du 18/06/2021 au 20/06/2021Les vĂȘtements que pouvaient porter les Gallo-romains, hĂ©ritiers des Gaulois comme des Romains, Ă©taient variĂ©s. Les tuniques et surtout les manteaux se fermaient avec les ancĂȘtres des broches et des Ă©pingles Ă  nourrice des fibules. Pas de sĂ©ance d'essai, mais vous fabriquerez une fibule comme souvenir aprĂšs avoir observĂ© les vĂȘtements sur nos sculptures comme avec nos MERCREDIS DE L'ETE DE SEGUSIAFaverolles 52260Du 11/08/2021 au 18/09/2021Dans les annĂ©es 50, un riche lingon fit construire au bord de la voie romaine un mausolĂ©e de 25 m de hauteur. C’est actuellement le plus grand mausolĂ©e gallo romain retrouvĂ© au Nord de Lyon. L’atelier archĂ©ologique au centre du village permet d’admirer les statues retrouvĂ©es sur le site. Un sentier de dĂ©couverte prĂšs du site, permet de dĂ©couvrir le secteur . L’association Segusia en collaboration avec la Ligue de l’Enseignement et la commune de Faverolles souhaite faire dĂ©couvrir ce site exceptionnel et propose diffĂ©rentes activitĂ©s dans le cadre de l’opĂ©ration C’est mon patrimoine » - Visite du musĂ©e - Rallye sur le sentier de dĂ©couverte adaptĂ© Ă  l’ñge des participants. - Atelier fouilles on joue aux archĂ©ologues - Atelier lampes Ă  huile je fabrique une lampe Ă  huile en terre. - Atelier mosaĂŻque Uniquement Ă  partir de 7 ans - Atelier sculpture sur bĂ©ton cellulaire - Atelier vannerie sauvage - Atelier fabrication d’amulette en stĂ©atite viens fabriquer ton porte bonheur - Atelier sportif se dĂ©fendre au temps des gallo romains - Atelier jeux A quoi jouaient les enfants ? Vous pouvez visiter le musĂ©e, faire le rallye sur le sentier de dĂ©couverte et participer[...]INITIATION TEINTURE ET PEINTURE VEGETALE Manifestation culturelle, Patrimoine - CultureSaint-Saturnin-du-Bois 17700Le 04/08/2021La villa Gallo-Romaine de Saint Saturnin du Bois vous invite Ă  une initiation teinture et peinture vĂ©gĂ©tale le mercredi 4 aoĂ»t 2021 de 10h00 Ă  12h30. Cette dĂ©couverte se fera avec Marie-Christine Legendre. RĂ©servation obligatoire 12 personnes maximum. DurĂ©e 1h. A partir de 8ans. Tarif 3€ gratuit pour les moins de 16 ans Pour plus de renseignements ou au 06 19 53 84 90 Visite guidĂ©e - Le Village Circulaire d'Alixan Vie locale, Visites et circuitsAlixan 26300Le 08/07/2021HabitĂ© dĂšs l’époque gallo-romaine, le village d’Alixan est fondĂ© au Moyen Âge autour d’une butte de molasse fortifiĂ©e. Aujourd’hui, il est constituĂ© de trois anneaux circulaires, dominĂ©s au sommet par l’église Saint-Didier du XIIe SUR L'HISTOIRE DE L'ALIMENTATION Manifestation culturelle, Patrimoine - CultureSaint-Saturnin-du-Bois 17700Le 01/10/2021La villa Gallo-Romaine de Saint Saturnin du Bois vous invite Ă  une confĂ©rence sur l'histoire de l'alimentation le vendredi 1 octobre 2021 Ă  18h30. Dans le cadre du PAT Projet Alimentation de Territoire, Ă  l’initiative du RĂ©seau des bibliothĂšques. Avec Eric Birlouez IngĂ©nieur Agronome, sociologue de l'agriculture et de l'alimentation. Gratuit sur rĂ©servation, durĂ©e 1h30. Pour plus de renseignements et/ou rĂ©servations ou au 06 19 53 84 90
Tous les soleils à l'aube dorment encore un peu. Engourdis, nonchalants, Ils se moquent bien du feu du jour qui les attend, Ils chassent les ombres des hommes et des guerres, Tous les soleils à l'aube sont comme de grands enfants. Qui n'ont que faire du temps Silenziu d'Amuri - Alfio Antico. uhasselt : dossier . allocine. classiquenprovence. avoir-alire. Publié par
espagnol arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois français Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche Me temo que me excedĂ­ en la comida, me siento un poco adormecida. Decididos a renovar el gĂ©nero lĂ­rico y despertar una instituciĂłn por entonces un poco adormecida, llama a Sylvain Cambreling como director musical. Bien dĂ©cidĂ© cependant Ă  renouveler le genre lyrique et Ă  rĂ©veiller une institution un peu assoupie, il appelle dĂšs 1981 Sylvain Cambreling comme directeur musical de l'opĂ©ra. Sigue un poco adormecida. Plus de rĂ©sultats No, estĂĄ un poco adormecido. Bueno, ahora que lo mencionas, mis dedos estĂĄn un poco adormecidos y con hormigueo. Et bien, maintenant que tu le dis, mes doigts sont engourdis et picotes. Con esta gota te sentirĂĄs el ojo un poco adormecido. Lo que es bueno. Une goutte... et vous allez sentir votre Ɠil s'engourdir. "Todos los soles al amanecer siguen un poco adormecidos". "Tous les soleils Ă  l'aube"dorment encore un peu..." "Engourdis, nonchalants, Este barrio un poco adormecido es tĂ­pico de Bayona, con sus antiguas viviendas casas de los siglos XVII y XVIII. Ce quartier un peu endormi est typique de Bayonne, avec ses habitations anciennes maisons des XVIIĂšme et XVIIIĂšme siĂšcles. En este momento deberĂ­as comenzar a sentirte un poco adormecidoa y tu corazĂłn comenzarĂĄ a latir un poco mĂĄs rĂĄpido, pero nĂłtalo y deja que cualquier duda que tengas sobre la situaciĂłn se vaya con el agua. Vous devriez maintenant commencer Ă  vous sentir engourdi et votre cƓur devrait commencer Ă  accĂ©lĂ©rer, observez-le et laissez tous vos scrupules vis-Ă -vis de la situation ĂȘtre emportĂ©s par l'eau. Tantas veces los hijos de las tinieblas usan toda su astucia para conseguir mĂĄs dinero, mĂĄs poder y mĂĄs prestigio; mientras que los hijos de la luz parece que tengamos la astucia y la imaginaciĂłn un poco adormecidas. Les fils des tĂ©nĂšbres utilisent si souvent l'astuce pour amasser plus d'argent, plus de pouvoir et plus de prestige; tandis que les fils de la lumiĂšre semblent avoir l'astuce et l'imagination un peu endormies. Incluso aunque el euro nos haya adormecido un poco, señor Presidente del Consejo Europeo, veamos la gravedad de esta crisis como una llamada de atenciĂłn para hacer pleno uso de nuestra fuerza europea en el futuro. MĂȘme si l'euro nous a quelque peu bercĂ©s, il faut, Monsieur le PrĂ©sident du Conseil europĂ©en, que la gravitĂ© de la crise nous rĂ©veille et nous incite Ă  avoir, Ă  l'avenir, pleinement recours Ă  notre force europĂ©enne. Me habĂ­a adormecido un poco, no se la hora y me despertĂ© y oĂ­ su voz diciendo "PapĂĄ" y Max estĂĄ allĂ­, Âżentiendes? Je dormais depuis un moment quand, plus tard dans la nuit, je me suis rĂ©veillĂ© et j'ai entendu cette voix "Papa". Max Ă©tait lĂ , sur le pas de la porte. Hubo como una resurrecciĂłn en la multitud adormecida. Il se fit comme une rĂ©surrection dans cette foule assoupie. Se sentirĂĄ muy cansado, adormecido. Antes, te has adormecido unos minutos. Tout Ă  l'heure, vous vous ĂȘtes assoupi quelques minutes. TĂș mismo has dicho que las cosas se sienten adormecidas como un simple mortal. Las bebidas y los medicamentos te mantienen adormecido, haciendo los sĂ­ntomas del TEPT peor. L'alcool et les drogues vous engourdissaient, aggravant les symptĂŽmes de votre syndrome post-traumatique. Bien... Siento la cara adormecida. Solo estĂĄs sin vida y adormecido. Es el Orochi adormecido y encerrado. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 436. Exacts 3. Temps Ă©coulĂ© 462 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200 9fX10.
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