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Tout serait parti du retour amorcé par les habitants de certains de ces villages — comme Bissine — qui avaient été rayés de la carte. Des habitants qui vivaient en exil forcé depuis plus de deux décennies à cause justement de la violence et des mines. Ces populations qui vivent à l’étroit dans leurs localités d’accueil voulant reprendre une vie normale ont, dans leur écrasante majorité, décidé de retourner au bercail quel que soit le prix à payer pour pouvoir reprendre leurs activités agricoles. Leur slogan était ’vivre à la maison, Ndlr ou périr’’. Ainsi, des premières vagues sont revenues dans les villages abandonnés, encouragées par la présence de quelques personnes dans d’autres villages environnants comme Niadhiou dont les populations sont revenues depuis des années et ont repris leurs activités d’antan. Mais, contrairement à ce que les revenants croyaient, les éléments du Mfdc avaient une autre perception de ce retour amorcé. En fait, ces derniers, considérant que ce retour allait les exposer, ont vite fait d’envoyer des signaux aux villageois pour leur signifier qu’ils ne sont pas les bienvenus. Par conséquent, ils devaient quitter la zone au risque d’y laisser leur vie. Un regain de violences de part et d’autre Et face à la détermination des populations, les indépendantistes lanceront une série d’exactions pour dissuader les plus récalcitrants. Ce qui a fait réagir l’armée qui tenait, elle aussi, à accompagner les exilés afin qu’ils puissent se réinstaller. D’où les premiers accrochages dans la zone l’an dernier. Et depuis ces premiers accrochages, la violence n’a cessé de monter crescendo dans toute cette partie de la Casamance. Une violence qui a fait de nombreuses victimes de part et d’autre. On se rappelle par exemple de ce véhicule de l’armée qui avait sauté sur une mine l’année dernière sur la route de Bissine ou encore de la disparition des trois jeunes du village de Niadhiou les corps de deux d’entre eux ont été récemment découverts par l’armée dans la forêt de Bilass tandis que le troisième est jusque-là introuvable. C’est sûrement cette exaction de trop qui a amené les militaires à lancer l’opération de ratissage qui vient de se dérouler dans cette zone. Une opération qui, selon le commandement de la zone militaire sud Ziguinchor, a permis de nettoyer plusieurs bastions des indépendantistes. Mais contrairement à ce que pense une certaine opinion, les combattants du Mfdc qui sont à l’origine de cette violence ne sont pas du camp de César Atoute Badiate, le chef de la faction de Kassolol frontière sud-ouest de la Guinée-Bissau, considéré comme étant le chef suprême du front sud. Tractations entre rebelles Il s’agit plutôt des éléments de la faction de Sikoun, une localité située dans le département de Goudomp, plus au nord. Ce groupe d’indépendantistes est plus ou moins indépendants de César. D’ailleurs, cette faction avait été fondée pour être autonome. Elle procède de l’initiative de sages et de vieux combattants du Mfdc qui voulaient à tout prix ramener Ousmane Niantang Diatta dans le maquis, après que ce dernier avait choisi de retourner dans la vie civile à cause de nombreuses bisbilles qu’il avait eues avec le commandement, lors de l’intronisation de Salif Sadio comme chef du maquis en 1994. En fait, selon des sources bien au fait des choses, lors de l’intronisation de Salif Sadio par les combattants avec la bénédiction de certains responsables du bureau national du Mfdc comme Sanoun Bodian à la place de Léopold Sagna il y avait eu des tiraillements pour le poste de premier adjoint qui devait revenir légitimement à Niantang vu son rang. Pour rappel, Sadio avait été choisi pour remplacer Léopold Sagna parce que ce dernier avait commis le crime » d’avoir accepté de rencontrer le président Abdou Diouf au palais présidentiel à Dakar en 1994. Pour en revenir aux tiraillements qui avaient marqué la succession de Léopold, le père de Zakaria Goudiaby, aidé par une frange du maquis qui avait milité pour l’intronisation de Salif Sadio, avait exigé, en retour, que ce dernier nomme Zakaria comme premier adjoint. Ce qui, de facto, excluait Niantang de la position de numéro 2 de Salif. En fait Niantang et Zakaria Goudiaby sont non seulement originaires du même village de Tendouck département de Bignona, mais encore sont d’une même famille. Et dans la tradition locale, les membres d’une même famille ne peuvent se retrouver dans un même commandement en cas de guerre. Ainsi Niantang, qui avait considéré le choix de Zakaria à son détriment comme une trahison, avait pris armes et bagages pour se retirer dans le village bissau-guinéen de Érhamé où il pratiquait le métier de tradipraticien mais sans se faire oublier pour autant. Et notamment par les sages et vieux combattants qui estimaient que c’était un gâchis, vu toutes ses capacités mystiques, que Niantang, un des tout premiers combattants du Mfdc à avoir gagné le maquis en 1983, prenne du recul par rapport à la lutte pour l’indépendance. Ainsi, des démarches secrètes avaient été engagées entre la Guinée-Bissau, Ziguinchor et Bignona pour le faire revenir dans le maquis. Un retour qu’il avait accepté en fin de compte mais en posant une condition qu’on lui donne le commandement du front sud. Une exigence rejetée par César Badiate qui n’entendait pas céder son fauteuil. Et comme ces sages voulaient le faire revenir à tout prix dans le maquis, l’idée de créer une nouvelle faction fut adoptée et c’est ainsi que Niantang et ses fidèles sont allés s’installer à Sikoun, qui est une ancienne base qui existait depuis le règne de Salif Sadio, mais abandonnée quand ce dernier avait été contraint de migrer vers le nord frontière gambienne suite à sa déconvenue lors des affrontements contre les éléments de César Badiate soutenus par l’armée bissau-guinéenne, commandée à l’époque par le général Tagme Batistuta Na Way. C’était en 2006. Ils seront rejoints, un peu plus tard, par des éléments qui ont déserté le camp de César, après la déroute subie face à l’armée sénégalaise dans le village de Baraf, situé à quelques kilomètres à l’ouest de Ziguinchor en 2009. Exit Niantang Ces derniers reprochaient à César de les avoir livrés à l’ennemi car n’ayant pas répondu à leur appel au secours en envoyant des renforts, alors qu’ils étaient en mauvaise posture. Donc, cette faction évoluait en solo et se donnait le même statut que celle de César ou de Salif. Vers 2010, Niantang est tombé gravement malade mais n’avait aucun moyen de se soigner compte tenu de son isolement. Des intermédiaires, avec la complicité de l’ex-secrétaire général du Mfdc, Ansoumana Badji, réussiront à convaincre le président Wade de faire quelque chose. Aussi, il quittera le maquis pour aller officiellement se faire soigner dans la ville bissau-guinéenne de Canthunku, mais en réalité il y avait un avion qui l’attendait à l’aéroport de Bissau pour l’acheminer à Dakar. Face à la gravité de sa maladie, décision fut prise d’évacuer Niantang en Espagne où il avait été soigné. Seulement voilà, quand cette information parvint à ses combattants, ils décidèrent de le remplacer pour trahison. Et Ibrahim Kompasse Diatta, originaire du village de Thionck-Essyl, fut choisi pour le remplacer. Celui-ci était donc le patron de la base de Sikoun jusqu’à l’année dernière avant d’être désavoué par une bonne partie de ses hommes au motif qu’il rencontrait souvent des émissaires qui jouent le rôle d’intermédiaires entre le gouvernement et le Mfdc pour une paix définitive en Casamance. Les dissidents sont alors allés créer un nouveau maquis autour d’un certain Adama Sané dont les origines seraient le village de Bagaya, très respecté dans la tradition locale. Selon beaucoup de sources, c’est ce groupe radical qui s’opposerait farouchement à tout retour des populations dans la zone citée. C’est ce groupe qui vient d’être chassé de Sikoun par l’armée. Quant à Kompasse, il se serait retiré pour fonder quelque part une nouvelle entité avec quelques combattants qui lui sont restés fidèles. Quelle est l’attitude de César et ses fidèles dans cette situation ? Pour l’instant, on dispose de peu d’informations à ce sujet. Tout ce que l’on sait c’est que Badiate ne porte pas Salif Sadio dans son coeur. Cette animosité entre le chef de la faction de Kassolol et M. Sadio dure depuis plus de deux décennies. À l’origine, en 1998, l’abbé Diamacoune, qui n’a jamais cautionné que Salif Sadio soit le chef du maquis, avait demandé à Léopold Sagna qui vivait tranquillement à Ziguinchor depuis des années après sa défenestration, de retourner dans le maquis pour reprendre le commandement des mains de Salif Sadio. Hélas, quand Léopold est retourné dans la forêt, il avait été mis aux arrêts avec presque tous ses fidèles sur ordre de Salif Sadio et gardé dans un bunker avant d’être exécuté quelques jours plus tard. César Atoute Badiate avait été l’un de rares fidèles de Léopold à avoir échappé à ces exécutions qui s’étaient soldées par la mort de près de 30 responsables de la rébellion, tous proches de l’ancien chef d’état-major. César et certains de ses amis avaient trouvé refuge dans la localité bissau-guinéenne de Ingorre où un matin, ils avaient été attaqués par un commando envoyé par Salif Sadio. César avait réussi à s’échapper mais avait reçu un violent coup au niveau de son œil gauche qu’il a failli perdre. N’ayant pas digéré cet affront, l’abbé Diamacoune avait trouvé une autre stratégie pour évincer Salif Sadio. C’est ainsi qu’en 2000, alors que les Sénégalais étaient pris dans le tourbillon du second tour de l’élection présidentielle entre Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, le prélat s’était rendu en Guinée-Bissau pour préparer la contre-offensive. Il fut aidé par le régime de Coumba Yalah qui avait mis toute la logistique nécessaire à la disposition des combattants du Mfdc chargés d’exécuter cette mission. Des combattants qui avaient à leur tête César Atoute Badiate qui est un neveu direct de l’abbé Diamacoune. Cette expédition a eu lieu le 28 décembre à l’aube. César et ses fidèles, bien armés et venus par des pirogues motorisées, avaient lancé un assaut contre la base stratégique de Salif Sadio de Kassolol qu’ils réussiront à prendre après quelques heures d’affrontements. Les affrontements vont reprendre quelque temps après et dureront plusieurs semaines. Les combattants de César, soutenus par l’armée bissau-guinéenne, prendront toutes les petites bases de M. Sadio, éparpillées dans cette zone et obligeront ses quelques éléments qui avaient réussi à s’échapper à se replier à Baraka Manjoka, le quartier général de M. Sadio. Après plusieurs années de répit, de nouveaux affrontements éclateront de nouveau entre les deux camps ennemis en 2006. Là encore, César a bénéficié d’un appui considérable de l’armée bissau-guinéenne qui avait envoyé des troupes au front. Un état-major sera installé à cet effet à Sao Domingos pour mieux s’approcher des bases de Salif. C’est dans ces conditions que ce dernier avait perdu toutes ses bases au sud et avait été contraint de rejoindre le nord où il avait des postes avancés qui étaient sous le commandement de Vieux Faye, Zakaria Goudiaby et Alansana Guorgui Djiba. C’est depuis cet épisode que Salif Sadio et César sont des ennemis jurés. D’ailleurs, pour montrer son animosité à l’égard de Badiate, Salif avait détruit toutes les bases du Front Nord fidèles à Badiate. Pour l’instant, seule la faction de Diakaye front nord commandée actuellement par un certain Fatoma Coly a officiellement exprimé son soutien aux éléments chassés de Sikoun par l’Armée. Ce qui laisse croire que Adama Sané et ses fidèles sont en train de se rapprocher de César car ce dernier — et non Salif Sadio — est reconnu par les éléments de Diakaye comme étant le vrai chef du maquis. Par Jean Diatta, Correspondant Le Témoin à Ziguinchor
Guidede voyageCasamance. Casamance. Au sud du Sénégal, entre Gambie et Guinée-Bissau, la Casamance s'étire sur 300 km le long du fleuve du même nom relié. C'est une destination d'une grande beauté et d'une riche biodiversité, à la
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Casamance: Une délégation de la diaspora en visite en Gambie, Guinée Bissau et Casamance » Casamance : Ces politiciens qui ont déçu et qui ont été déçus » Catalogne / Casamance : Procès des indépendantistes à Madrid : Jody Williams, Prix Nobel de la Paix, parle de « réduction grotesque des droits de l’homme » et de « farce »
Amnesty International dépeint une catastrophe écologique en cours Face à la forte propension de la coupe illicite de bois en Casamance, le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International sonne l’alerte rouge et dépeint un tableau catastrophique sur l’environnement. Seydi Gassama décrit l’insouciance, l’indiscipline et l’ignorance qui viennent s’ajouter aux devises étrangères pour porter l’estocade aux dernières réserves des forêts casamançaises, au profit des voisins. En marge d’un atelier de formation qu’il anime à Sédhiou à l’intention de 252 chefs de village du département de Sédhiou sur la tenue des actes d’état civil, le directeur exécutif d’Amnesty international/Sénégal s’est prononcé sur la situation du trafic de bois en Casamance en ces termes ce qui se passe dans le Sud du Sénégal est une catastrophe écologique car la forêt constitue la principale ressource de la Casamance, à en juger par tout ce que nous tirons de la forêt pour vivre. Je me rappelle, la première fois que j’ai rencontré le président de la République, Macky Sall, je lui disais, en chahutant, que le jour où tu arriveras à régler la question de la coupe illégale du bois en Casamance, je vais arrêter de te jeter des ’pierres’’. C’est tout juste pour dire combien de fois cela me tient à cœur». Au sujet des moyens de lutte contre ce pillage du couvert végétal, Seydi Gassama se veut formel. Il faut que l’Etat mette les moyens pour lutter contre les coupes de bois en Casamance. Une forêt détruite, il faut mettre cent 100 ans pour la reconstituer. Il y a certaines espèces végétales, quand vous les détruisez, il faut cent 100 ans au minimum pour les reconstituer. Donc, il faut qu’on augmente le soutien aux Eaux et Forêts pour qu’ils puissent réellement protéger la forêt». Le directeur exécutif d’Amnesty International/Sénégal dénonce, dans le même temps, l’implication des pays voisins. Malheureusement, le pillage se fait au profit des pays voisins et ça, on ne doit pas l’accepter. Ceux qui pillent ces forêts-là ne sont même pas des Sénégalais, même s’ils ont la complicité de nos compatriotes». Seydi Gassama de raconter une anecdote de ce commerce illicite, comme par effet de mode, à l’autel de l’ignorance je me rappelle une année, à Médina Yoro Foulah, dans la région de Kolda, une dame disait en pleine réunion et en présence du préfet et de tous les sous-préfets du département que toutes les personnes qui ont leur maison en dur ont leurs enfants dans le trafic de bois. Voilà donc une maman qui comprend que la meilleure manière de s’enrichir très vite, c’est de s’impliquer dans le trafic de bois». Et comme toute action citoyenne, le patron des défenseurs des droits humains à Amnesty International/Sénégal propose de continuer à sensibiliser les communautés. Nos amis du Forum civil sont en train de faire du très bon travail. Et nous, on est prêt à nous impliquer, pour renforcer cet élan de sensibilisation». COURSE DES MULTINATIONALES AU TRESOR VERT DE CASAMANCE VIA LE PORT DE BANJUL SOS Environnement/Kolda interpelle les chefs d’Etat du Sénégal et de la Gambie Nonobstant les multiples cris de détresse contre les coupes illicites de bois en Casamance, le trafic est sans répit sur le terrain. SOS Environnement/Kolda vient de faire un constat amer dans les forêts du département de Médina Yoro Foulah, de Kolda et de Vélingara. Son président, Abdoulaye Cissé, pointe un doigt accusateur sur la Gambie par où transite le produit, dit-il, en direction de l’Asie. Il interpelle le chef de l’Etat du Sénégal, Macky Sall, et son homologue gambien, Adama Barrow. SOS Environnement/Kolda accuse ce dernier de fermer les yeux sur ce trafic et demande qu’il soit poursuivi pour crime contre l’environnement» Aujourd’hui et bien plus que par le passé, le trafic illicite de bois en Casamance vers l’étranger donne un constat de désolation, de désespoir et de résignation, face à un mal du siècle qui s’accomplit. Sur le terrain, avec le président de SOS Environnement/Kolda, dans les villages de Saré Moussayel, Médina Manda, Bakhor et Amdallaye Mamadou Diallo, dans le département de Médina Yoro Foulah, et à Saré Diouldé dans le Vélingara, tout comme à Dialanbéré dans le département de Kolda, à la lisière de la frontière avec la Gambie, Abdoulaye Cissé constate ce à quoi nous assistons ici, en zone de frontière avec la Gambie, est une situation indescriptible et inadmissible. L’exploitation a pris une dimension exponentielle, en direction de la Gambie voisine. Aujourd’hui, si vous faites le tour de ce terroir de Badion, vous ne verrez que des clairières. Ce sont des ilots de forêt, hélas», se désole-t-il ! Et si la Gambie se classe deuxième pays exportateur de bois en Afrique de l’Ouest, Abdoulaye Cissé de SOS Environnement a de quoi vraiment s’étonner. Aujourd’hui, si la Gambie est classée deuxième pays africain exportateur de bois de vène, alors que ce boislà provient du Sénégal, c’est vraiment regrettable. Moi, je trouve que c’est une insulte car il s’agit d’une question de souveraineté nationale. Nous, SOS Environnement/Kolda, demandons à ce que le président Adama Barrow de la Gambie soit poursuivi pour crime international contre l’environnement», soutient-il avec force. LE TRESOR VERT AU CŒUR D’UNE DIPLOMATIE DE BON VOISINAGE ! Les recettes issues de ce trafic de bois sont devenues une mamelle de l’économie de la Gambie, a déclaré Abdoulaye Cissé. Il faut que le président Adama Barrow comprenne que la région de Kolda n’est pas une province rattachée à la Gambie. Donc, on ne peut pas continuer à alimenter le trésor de la Gambie, à partir des recettes provenant de nos régions». Aussi bien au président Macky Sall du Sénégal qu’à son homologue gambien Adama Barrow, SOS Environnement/Kolda situe, à chacun, son niveau de responsabilité. Il faut que le président de la République du Sénégal prenne ses responsabilités et assure la protection de nos massifs forestiers. Au début, nous tous avions cru qu’avec l’élection du président Adama Barrow, en Gambie, la situation allait s’estomper. Mais, bien au contraire, c’est devenu plus préoccupant. Et pourtant il avait la possibilité de régler le problème, en interdisant tout simplement l’exportation du bois casamançais via le port de Banjul», martèle Abdoulaye Cissé. A-T-ON MIS LE PRIX DE LA DEFENSE DE L’INTEGRITE NATIONALE ? Pour toutes complicités éventuelles des uns, loyauté des autres et renforcement des moyens d’intervention de l’Etat, Abdoulaye Cissé, le président de SOS Environnement de Kolda, n’y va pas par quatre chemins. S’il y a une complicité au Sénégal, au plus haut niveau, que les autorités prennent leurs responsabilités et que le Procureur s’autosaisisse du dossier pour faire prévaloir le droit. Et, en revanche, c’est pour moi une bonne occasion de remercier le directeur national des Eaux et Forêts en l’occurrence le colonel Baïdy Ba des Eaux et Forêts, pour ses nombreux efforts pour la protection de l’environnement et son sens élevé de management». Pour Abdoulaye Cissé, jusqu’ici, l’Etat du Sénégal n’a pas mis le prix de la défense de l’intégrité nationale, en matière de protection des ressources forestières. Je sais que dans tout corps, il y a des brebis galeuses ; mais il faut renforcer la vigilance. Il est tout aussi important que l’Etat du Sénégal dote les services forestiers de moyens conséquents pour lutter contre les délinquants de la forêts», relève-t-il, sous forme de boutade. Sur le terrain, les massifs forestiers ont mal, les humains aussi. Derrière l’action destructrice de l’homme, se dessine une clairière. Demain, le désert ! MOUSSA DRAME/
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